Lorsque l’on entre sur un chemin de spiritualité, l’alimentation devient un sujet où il y a beaucoup à dire, certains changent instantanément leur façon de consommer, d’autres vont le faire au fur et à mesure de leur évolution spirituelle, et certains n’en changeront jamais.
Notons ici que le terme consommation ne concerne pas uniquement la consommation alimentaire, mais aussi celle des biens de consommation courante.
Cette modification du comportement de consommation entraîne parfois un nouveau mode de vie, qui dans certains cas, peut engendrer un changement radical, comme décider d’opter pour un mode de vie en autarcie totale, mais ce n'est pas pour autant une obligation absolue de devoir tout changer.
Alors sil vous plait arrêtez de faire tout ce que vous entendez, faites ce que vous avez envie au plus profond de vous-même, ce qui vous semble juste, ce qui vous donne un sentiment de bien-être.
Certes l’alimentation est la base d’un bon équilibre énergétique mais avant tout je pense qu’il faut être en accord avec ses choix, et bien comprendre pourquoi nous faisons ces choix. Ce ne sont pas des décisions à prendre parce que, telle ou telle personne nous a dit que lui faisait ainsi, et qu’il faillait en faire de même. La priorité est que cela vienne de nous, en fonction de nos besoins, de nos ressentis mais aussi de ce que nous avons choisit de vivre.
Nous avons choisi cette incarnation terrestre avec les expérimentations qui vont avec. Prendre conscience par exemple que le règne animal vaut tout aussi bien que celui de l’être humain n’est peut être pas, ce que vous aurez à apprendre dans cette incarnation.
Ne soyons pas honteux de dire et affirmer qu’effectivement: oui je mange de la viande, je mange du poisson, mais cela ne m’empêche pas d’être à la recherche d’un mode de vie spirituelle et d'être ouvert au changement progressif.
Pourquoi ne pourrions-nous pas associer vie spirituelle avec une alimentation carnivore, si cet aspect ne fait pas partie en priorité de notre mission de vie. Prenons l’exemple de quelqu’un qui va effectivement suivre un mode de vie végétalien mais ne va avoir aucun scrupule à acheter un produit manufacturé par un gamin de 6 ans dans des pays sous développé. Qui a la démarche la plus éthiquement correcte dans cet exemple ? Cet individu qui contribue à « l’esclavage» mais qui mange « sainement » ou bien celui, qui mange « salement » mais qui privilégie un artisan libre, honnête et respectueux de ses semblable, en faisant ses achats.
On entend aussi souvent « je ne mange pas de viande de boeuf parce que ce sont des être vivant, par contre je me retranche sur le poisson». Personnellement je ne vois pas ce qu'il y a de meilleur.... Soit on respecte le règne animal en totalité, et bien sûr on réfléchi a deux fois en allant chez le maroquinier, soit on continue à manger de la viande.
Alors tout ça pour dire que même si nous nous dirigeons vers une voie spirituelle, bien que nous soyons sans cesse influencés par les gens que nous côtoyons, nous devons prendre nos décisions en utilisant notre libre arbitre, il n’y a pas de norme à respecter dans le monde la spiritualité, mais des chemins de vie différents pour chacun d’entre nous, des choix à faire, qui doivent être en accord avec ce que nous souhaitons.
On ne juge pas quelqu'un qui a des choix alimentaire différents des nôtres, on ne juge pas tout simplement.